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Jean Grave, né le au Breuil-sur-Couze (Puy-de-Dôme) et mort le à Vienne-en-Val (Loiret), est un militant anarchiste français.
Initialement socialiste, il devient communiste libertaire à partir de 1880.
Il est l'homme de confiance des intellectuels et des philosophes, groupés autour d'un journal qui eut successivement pour titre : Le Révolté, La Révolte, Les Temps nouveaux. Les inspirateurs en sont Pierre Kropotkine et Élisée Reclus[2]. Sous ses différentes déclinaisons, ces publications sont considérées comme « le principal journal anarchiste français » pour la période concernée[3].
Lors de la Première Guerre mondiale, il est l’un des signataires du Manifeste des Seize rassemblant les libertaires partisans de l'Union sacrée face à l'Allemagne.
- « http://hdl.handle.net/10622/ARCH00523 » (consulté le )
- Jean Maitron, Jean Grave 1854-1939, Revue d'histoire économique et sociale, Vol. 28, no 1, 1950, p. 107, [lire en ligne].
- Georges Weill, Grave (Jean), Le mouvement libertaire sous la 3e République, 1930, Revue d'histoire moderne, tome 5, no 27, 1930. p. 227.